mercredi 30 novembre 2011
Montreal International Documentary Festival
North American Premiere
lundi 31 octobre 2011
mercredi 27 avril 2011
Critique - FORMAT COURT
Elégie de Port-au-Prince d’Aïda Maigre-Touchet
4 avril 2011 169 vues 0 Commentaire
« Stupeur et tremblements »Présenté au Cinéma du réel à Pompidou dans la compétition Contrechamp français, le film d’Aïda Maigre-Touchet rend hommage au poète et troubadour haïtien, Dominique Batraville. En suivant l’écrivain sur les ruines de Port-au-Prince, la réalisatrice offre une lecture lyrique d’une ville et d’un peuple qui traditionnellement « a un pied dans la vie et l’autre dans la mort ».

Grâce à un rythme lent, une empathie marquée par le respect et l’admiration de son sujet, « Elégie de Port-au-Prince » fait apparaître une foule de détails qui, à travers la fenêtre du présent, habitent la ville maudite et la font renaître de ses cendres. Parce que son âme, selon Batraville, même perfide, même damnée, survit dans l’Art qui la libère et la transporte loin de la souffrance matérielle.
L’artiste est ce messager surgi des décombres affirmant que sa ville reste habitée sous le manteau poussiéreux de la misère. Des ruines jaillit un renouveau et de la perte naît l’espoir de la (re)construction.La caméra de la réalisatrice se faufile sur les chemins escarpés de la première République Noire, suivant un guide exalté tout en gardant une jolie distance critique . Quand le cinéma croise les frontières du réel. Marie Bergeret
http://www.formatcourt.com/2011/04/elegie-de-port-au-prince-daida-maigre-touchet/
EXTRAIT CHRONICART - Cinéma du réel 2011
Formes diverses
Elégie de Port-au-Prince (Aïda Maigre-Touchet - Contrechamp français) a le mérite de sa forme : un poème élégiaque de 10 mn (il y avait 8 heures du rushes), à la vivacité très Nouvelle Vague. Un petit nombre de séquences mises bout à bout sans affèterie, filmées à l'épaule (et avec inévitable travelling voiture - mais là, vu le séisme, l'arrière-plan change de mètre en mètre) dans le quotidien post-sismique de mai 2010, avec pour guide le poète haïtien Dominique Batraville, qui fait visiter sa ville ou bien la chante en mangeant un plat sur un trottoir, « Je n'ai pas mangé d'ananas, comment se fait-il que ma maison ait tremblé ? » La poésie est une bonne « entrée » pour filmer la misère. (Pascale Bodet)
http://www.chronicart.com/webmag/article.php?page=2&id=1695
Elégie de Port-au-Prince (Aïda Maigre-Touchet - Contrechamp français) a le mérite de sa forme : un poème élégiaque de 10 mn (il y avait 8 heures du rushes), à la vivacité très Nouvelle Vague. Un petit nombre de séquences mises bout à bout sans affèterie, filmées à l'épaule (et avec inévitable travelling voiture - mais là, vu le séisme, l'arrière-plan change de mètre en mètre) dans le quotidien post-sismique de mai 2010, avec pour guide le poète haïtien Dominique Batraville, qui fait visiter sa ville ou bien la chante en mangeant un plat sur un trottoir, « Je n'ai pas mangé d'ananas, comment se fait-il que ma maison ait tremblé ? » La poésie est une bonne « entrée » pour filmer la misère. (Pascale Bodet)
http://www.chronicart.com/webmag/article.php?page=2&id=1695
Inscription à :
Articles (Atom)