Contact : kiyukta@gmail.com

English title : Elegy for Port-au-Prince


SYNOPSIS

Bal(l)ade du poète Dominique Batrav­­ille dans les ruines de la capitale haïtienne. Évoquant des moments de bonheur comme des périodes plus sombres, le poète-marcheur nous fait partager une Port-au-Prince à l’âme encore bien vivante malgré les séquelles du tremblement de terre. The poet Dominique Batraville wanders through the ruins of the Haitian capital. Evoking moments of happiness and others of sorrow, the wandering poet shares with us his city, Port-au-Prince, still very much alive despite the quake...


Court métrage documentaire Short movie, documentary

10 min. 42 sec.

© 2011

Contact distribution : kiyukta@gmail.com


Sélections officielles Official sélections

33ème Cinéma du Réel (Paris, France) Compétition Contrechamps français, 17ème Visions du Réel (Nyon, Suisse) Section Premiers pas, 23èmes États Généraux du Film documentaire (Lussas, France) Sélection Expériences du Regard, 11ème Festival du Film Insulaire (Groix, France) Sélection Haïti, 14èmes Rencontres Internationales du Documentaire à Montréal (Montréal, Canada) Compétition internationale courts et moyens métrages, 18ème Alternativa Independent Film Festival (Barcelone, Espagne) Sélection Hall Screen, 5ème Festival Cinamazonia (Guyanne) Panorama Courts métrages, 15ème Jihlava Film Festival (République Tchèque) Short Joy Section, FrontDoc Rencontres Documentaires (Vallée d’Aoste, Italie) Compétition officielle, 8ème Festival Les Inattendus (Lyon, France), Festival Ciné Poème, (Bezons, France), 30èmes Rendez-Vous du Cinéma Québécois (Montréal, Québec) Compétition Meilleur Premier ou Second Film documentaire, 6ème Pravo Ljudski Film Festival, Curatorial rebound project, Focus on French Cinema Festival, NY


Programmations

OFF du Forum d'Art Contemporain de Port-au-Prince AFRICAMERICA 28 septembre à Port-au-Prince, SHORT SCREENS 29 septembre à Bruxelles , Fondation FOKAL 4 octobre à Port-au-Prince, Institut français d'HAITI 6 octobre à Port-au-Prince, Cinéma Le Méliès à Montreuil, Le Cinématographe à Nantes, La journée de la Francophonie, Avon Theater, Alliance française de Jacmel

mercredi 30 novembre 2011

Montreal International Documentary Festival



Élégie de Port–au–Prince

North American Premiere 
 
“Traditionally, when you’re Haitian, you have one foot in life and the other in the grave.” Poet, journalist and actor Dominique Batraville’s words are a manifesto to the unbelievable resilience of his people. The Haitians were stricken to the bone by the disaster of January 12, 2010, but remain standing. By whatever means necessary. The poet’s soothing voice, evoking memories of his beloved city and its current state, accompanies us as we stroll the streets of the Haitian capital, devastated but still alive. Opting for calm, restrained observation over hysterical sensationalism, Aïda Maigre-Touchet’s film is simple and beautiful, poetic and down-to-earth.

http://www.ridm.qc.ca/en/programmation/films/252/3bseGOnqYPI

mercredi 27 avril 2011

Critique - FORMAT COURT

Elégie de Port-au-Prince d’Aïda Maigre-Touchet

4 avril 2011 169 vues 0 Commentaire
« Stupeur et tremblements »
Présenté au Cinéma du réel à Pompidou dans la compétition Contrechamp français, le film d’Aïda Maigre-Touchet rend hommage au poète et troubadour haïtien, Dominique Batraville. En suivant l’écrivain sur les ruines de Port-au-Prince, la réalisatrice offre une lecture lyrique d’une ville et d’un peuple qui traditionnellement « a un pied dans la vie et l’autre dans la mort ».
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Dominique Batraville parcourt la capitale haïtienne, scandant son amour inconditionnel à l’âme de celle qui fut autrefois comparable à Genève pour sa propreté et son « bien-vivre », et qui n’est aujourd’hui plus que ruines et désolation.
Grâce à un rythme lent, une empathie marquée par le respect et l’admiration de son sujet, « Elégie de Port-au-Prince » fait apparaître une foule de détails qui, à travers la fenêtre du présent, habitent la ville maudite et la font renaître de ses cendres. Parce que son âme, selon Batraville, même perfide, même damnée, survit dans l’Art qui la libère et la transporte loin de la souffrance matérielle.
L’artiste est ce messager surgi des décombres affirmant que sa ville reste habitée sous le manteau poussiéreux de la misère. Des ruines jaillit un renouveau et de la perte naît l’espoir de la (re)construction.La caméra de la réalisatrice se faufile sur les chemins escarpés de la première République Noire, suivant un guide exalté tout en gardant une jolie distance critique . Quand le cinéma croise les frontières du réel. Marie Bergeret


http://www.formatcourt.com/2011/04/elegie-de-port-au-prince-daida-maigre-touchet/

EXTRAIT CHRONICART - Cinéma du réel 2011

Formes diverses
Elégie de Port-au-Prince (Aïda Maigre-Touchet - Contrechamp français) a le mérite de sa forme : un poème élégiaque de 10 mn (il y avait 8 heures du rushes), à la vivacité très Nouvelle Vague. Un petit nombre de séquences mises bout à bout sans affèterie, filmées à l'épaule (et avec inévitable travelling voiture - mais là, vu le séisme, l'arrière-plan change de mètre en mètre) dans le quotidien post-sismique de mai 2010, avec pour guide le poète haïtien Dominique Batraville, qui fait visiter sa ville ou bien la chante en mangeant un plat sur un trottoir, « Je n'ai pas mangé d'ananas, comment se fait-il que ma maison ait tremblé ? » La poésie est une bonne « entrée » pour filmer la misère. (Pascale Bodet)
http://www.chronicart.com/webmag/article.php?page=2&id=1695