mercredi 27 avril 2011
EXTRAIT CHRONICART - Cinéma du réel 2011
Formes diverses
Elégie de Port-au-Prince (Aïda Maigre-Touchet - Contrechamp français) a le mérite de sa forme : un poème élégiaque de 10 mn (il y avait 8 heures du rushes), à la vivacité très Nouvelle Vague. Un petit nombre de séquences mises bout à bout sans affèterie, filmées à l'épaule (et avec inévitable travelling voiture - mais là, vu le séisme, l'arrière-plan change de mètre en mètre) dans le quotidien post-sismique de mai 2010, avec pour guide le poète haïtien Dominique Batraville, qui fait visiter sa ville ou bien la chante en mangeant un plat sur un trottoir, « Je n'ai pas mangé d'ananas, comment se fait-il que ma maison ait tremblé ? » La poésie est une bonne « entrée » pour filmer la misère. (Pascale Bodet)
http://www.chronicart.com/webmag/article.php?page=2&id=1695
Elégie de Port-au-Prince (Aïda Maigre-Touchet - Contrechamp français) a le mérite de sa forme : un poème élégiaque de 10 mn (il y avait 8 heures du rushes), à la vivacité très Nouvelle Vague. Un petit nombre de séquences mises bout à bout sans affèterie, filmées à l'épaule (et avec inévitable travelling voiture - mais là, vu le séisme, l'arrière-plan change de mètre en mètre) dans le quotidien post-sismique de mai 2010, avec pour guide le poète haïtien Dominique Batraville, qui fait visiter sa ville ou bien la chante en mangeant un plat sur un trottoir, « Je n'ai pas mangé d'ananas, comment se fait-il que ma maison ait tremblé ? » La poésie est une bonne « entrée » pour filmer la misère. (Pascale Bodet)
http://www.chronicart.com/webmag/article.php?page=2&id=1695